Actions historiques
De 2019 à 2023, 4P Scienseas a organisé les Routes du Plastique. Il s’agissait de marches de longue durée sur le sable d’un littoral, en semi-autonomie, tout en tirant des chariots éco-conçus et low-tech uniquement grâce à votre force motrice physique !
Les Routes du plastique avaient différents buts :
- Participer à des recherches scientifiques, sur la présence et les effets du macro et micro plastique côtiers sur des zones peu ou pas étudiées car difficiles d’accès.
- Sensibiliser les utilisateurs du littoral à la pollution d’origine humaine, en fournissant des outils leur permettant d’atteindre un rythme de vie et de consommation plus sobre pour être en accord avec ce que doit faire l’humanité pour atténuer la crise environnementale et climatique.
- Quantifier, caractériser et ramasser les déchets présents sur les plages.
- Fédérer les acteurs de tout horizon autour d’une cause et d’une ambition commune afin de faire émerger des dynamiques positives grâce à l’intelligence collective.
Les Routes du Plastique pouvaient être réalisées sur tout littoral sableux français et international d’un minimum de 120 kilomètres.
Une fois organisées sur une zone géographique, les campagnes avaient lieu de manière annuelle permettant d’effectuer des suivis scientifiques et de sensibiliser et fédérer de plus en plus de citoyens autour de la cause environnementale.
Chaque campagne a été réalisée de manière intégrée et systémiques. C’est-à-dire que nous avons privilégé des marcheurs et partenaires économiques et scientifiques locaux. Les Routes du Plastiques sur le territoire Français étaient organisées par deux acteurs principaux : 4P SCIENSEAS et une association locale dont la zone géographique comprend le littoral ciblé.
Les Routes du Plastique à l’international :
Oui, vous avez bien lu, 4P SCIENSEAS a tenté de se développer à l’international via le concept de la Route du Plastique™
Dans ce cadre nous avions signé un partenariat avec l’ONG américaine (USA) Ecologists without Borders. Cette ONG tente jour après jour de restaurer, protéger et conserver les écosystèmes naturels, en partenariat mondial avec ceux qui en dépendent.
Les Routes du Plastique internationales étaient organisées par trois acteurs principaux : 4P SCIENSEAS, EcoWb et une association locale dont la zone géographique comprend le littoral ciblé.
Études scientifiques
Dans le cadre des « Routes du Plastique », les marcheurs réalisaient 2 protocoles scientifiques : un protocole visant à collecter les macroplastiques et un protocole visant à collecter les microplastiques. Complémentaires, ces protocoles étaient réalisés tout au long de la Route du Plastique et nous permettaient par la suite de réaliser un suivi spatio-temporel de la pollution plastique. Une fois récoltés, les macro- (protocole NOAA – National Oceanic and Atmospheric Administration) et microplastiques étaient triés selon le protocole du projet de recherche ARPLASTIC adapté d’OSPAR et de la DCSMM (Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin). Les données étaient alors statistiquement traitées afin d’obtenir des résultats scientifiquement pertinents à communiquer lors de la rédaction de rapport ou d’évènement de sensibilisation.
La gestion des déchets ramassés lors de la Route du Plastique™ était une problématique majeure.
En effet, contrairement à ce que nous pouvons penser, la majorité des déchets plastiques ramassés sur les littoraux ou dans les océans ne sont pas recyclables par les filières classiques car trop détériorés ou potentiellement toxiques pour les fabricants et les utilisateurs du bout de la chaîne.
Les filières de recyclages des déchets marins n’étant pas encore opérationnelles à grande échelle, nous nous efforçions de trouver des équipes de recherches, des projets ou entreprises développant de nouvelles techniques.
Ainsi après avoir effectué les analyses scientifiques et le tri des déchets nous faisions le maximum pour en revaloriser le la majorité notamment grâce à des entreprises spécialisées dans la gestion de certains déchets ou grâce à des artistes qui en font des œuvres.
Pour chaque campagne, nous nous attelions à trouver des partenaires locaux pour diminuer l’empreinte carbone déjà élevée des déchets et pouvoir créer de nouvelles richesses sociales et économiques locales.